Les aides à la rénovation énergétique s’amenuisent, et la course à la transition énergétique est lancée. L’État met en lumière les pompes à chaleur françaises et européennes, encourageant vivement les propriétaires à agir rapidement avant la diminution de ces primes.
Les ambitions présidentielles : une France à la pointe de la transition énergétique
L’accent sur l’installation de pompes à chaleur ne s’est jamais autant fait ressentir. Le Président Emmanuel Macron a affiché une volonté ferme de propulser la France au-devant de la scène écologique en favorisant l’acquisition de ces appareils. Son objectif ? Multiplier par trois la production des pompes à chaleur avant 2030.
“Les pompes à chaleur, c’est intelligent, ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions.”, avait-il souligné lors de son discours du 24 septembre.
L’État en soutien du “Made in France”
Le gouvernement semble aligné sur cette vision. Pousser à l’achat de pompes à chaleur, oui, mais pas n’importe lesquelles. Une politique volontariste du « Made in France » s’installe. Pour Roland Lescure, le ministre de l’Industrie, le constat est clair : sur 300 000 pompes à chaleur produites localement, 60 % seulement de leur contenu est français. Une grande partie des composants, notamment électroniques, proviennent d’Asie. Un phénomène qui, selon lui, devra changer d’ici 2025 : “Nous allons faire en sorte qu’en 2025, les primes à l’installation soient réservées aux pompes à chaleur « made in France » ou Europe.”, dévoilait-il récemment sur Sud Radio.
Ainsi, pour concrétiser cette ambition, deux stratégies principales ont été élaborées : d’une part, stimuler la demande pour les modèles français et d’autre part, supporter les entreprises hexagonales du secteur. “Il faut qu’on les aide à installer des usines, grâce à des crédits d’impôts.”, a précisé Roland Lescure.
Le coût des pompes à chaleur : un obstacle à surmonter
Le défi est de taille. Les pompes à chaleur représentent un investissement significatif pour les ménages français, pouvant atteindre 10 000 à 15 000 euros pour l’achat et l’installation. Jusqu’à présent, l’État proposait des aides sans distinction du lieu de production. Ce n’est désormais plus le cas. Seuls les dispositifs produits en France ou en Europe pourront prétendre à ces soutiens financiers.
“On va changer ça et faire en sorte que les primes soient réservées aux pompes à chaleur françaises ou européennes.”
, a déclaré un membre de l’État, marquant ainsi un virage stratégique notable.
Un pas vers l’autonomie énergétique
L’instauration de ces mesures vise clairement à renforcer l’autonomie énergétique de la France. En misant sur le local, non seulement l’État ambitionne de préserver l’environnement, mais aussi de dynamiser l’industrie nationale et de créer des emplois. Cette transition vers des solutions énergétiques plus vertes et plus proches des citoyens peut également contribuer à lutter contre la hausse des prix de l’énergie et à pallier leur raréfaction.
Un appel à l’action pour les propriétaires
L’heure est donc à l’action pour les propriétaires français. Ces derniers sont vivement encouragés à se saisir de cette opportunité, d’autant plus que l’aide de l’État risque de s’éroder avec le temps. L’investissement dans les pompes à chaleur « Made in France » ou européennes représente non seulement un pas vers un avenir plus vert, mais aussi une chance de bénéficier de primes avantageuses avant qu’elles ne s’amenuisent.
Tags : Pompes à chaleur, Made in France, Transition énergétique, Emmanuel Macron, Roland Lescure, Aides à la rénovation, Production locale.
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