Article 16 : Voici la stratégie de Macron après la destitution de Michel Barnier

Macron envisage de mettre en place une politique qui s’inspire de celle de la Corée du Sud. Il semble que la France soit en train de suivre les pas de la Corée de l’Ouest.

Macron n’a pas l’intention de démissionner

Depuis plusieurs semaines, il est clair que Macron n’a pas l’état d’esprit d’un homme prêt à démissionner. Il affiche une certaine bravade avec son détachement de gardes du corps impressionnant, déclarant qu’il faudra “aller le chercher”.

Revue des événements à venir, avec un Acte 1 qui serait la dissolution, suivi par un Acte 2 où le front républicain fait barrage au RN. Acte 3, la France devient ingouvernable avec aucune majorité claire. Puis, Macron peine à trouver un nouveau Premier ministre, Michel Barnier, qui finit par être censuré. Il souhaite rapidement nommer un remplaçant, mais cela semble difficile.

Le RN et LFI refusent de coopérer avec Macron, plongeant la France dans un blocage institutionnel. Macron semble déterminé à poursuivre sa logique en nommant plusieurs premiers ministres successifs, mais la situation risque de dégénérer rapidement.

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La procédure de motion de censure en France

La Constitution de 1958 prévoit deux types de motions de censure en France : la motion de censure spontanée et la motion de censure provoquée. La première peut être déposée par les députés, nécessitant la signature d’un dixième des membres de l’Assemblée nationale. Un délai de 48 heures est prévu avant sa discussion.

Quant à la motion de censure provoquée, elle est initiée par le Premier ministre en engageant la responsabilité du gouvernement sur un texte. Si une motion de censure est votée dans les 24 heures, le texte est rejeté. Ces procédures sont cruciales en cas de crise politique.

Face à un possible blocage institutionnel en France, Macron pourrait être tenté d’activer l’article 16 pour obtenir les pleins pouvoirs. Cela pourrait déclencher des révoltes dans la rue et au parlement, obligeant le parlement à choisir entre accepter le coup de force de Macron ou activer l’article 68 pour destituer le Président.

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La situation actuelle en France pourrait donc rapidement évoluer vers une crise politique majeure, avec des conséquences potentiellement explosives.

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