Les habitants de l’Essonne s’inquiètent du projet de parc solaire prévu sur une ancienne carrière d’exploitation d’argile de l’entreprise Wienerberger. Le projet consiste à installer une centrale photovoltaïque sur 19 hectares de terrain, ce qui nécessiterait le transport de 1,3 million de mètres cubes de terres pendant cinq ans. Cela signifie qu’environ 100 camions feraient l’aller-retour chaque jour, causant des nuisances sonores et une augmentation du trafic routier. Les associations locales de défense de l’environnement et les riverains s’opposent vivement au projet.
Des inquiétudes pour le cadre de vie
Les habitants des communes du Val-Saint-Germain et d’Angervilliers, ainsi que les associations de défense de l’environnement, expriment leur inquiétude quant aux conséquences de ce projet sur leur cadre de vie. En effet, les allers-retours incessants des camions pendant cinq ans auraient des répercussions négatives sur l’environnement et la qualité de vie des riverains.
Un projet non-écologique ?
Malgré les arguments écologiques avancés par ECT, les associations locales s’opposent au projet. Selon elles, la création de trois collines de 10 à 20 mètres de hauteur nécessaires à l’installation des panneaux solaires serait réalisée à partir de terres inertes provenant des travaux du Grand Paris, ce qui n’est pas écologique. De plus, les terres inertes seraient transportées sur place par des camions, ce qui serait contraire à la réduction de l’empreinte carbone.
Une réunion publique prévue
La réunion publique prévue ce mardi 11 avril permettra de discuter du projet avec les parties concernées. ECT, quant à elle, continue de défendre son projet, affirmant qu’il est conçu en pente douce pour une excellente insertion paysagère et qu’il ne sera visible ni du hameau du Marais, ni du sentier de grande randonnée GR 11D. Le contournement du hameau du Marais par les camions, à l’aller comme au retour, est également prévu.
Ce qu’il faut retenir : Les habitants et les associations locales s’opposent au projet de parc solaire sur une ancienne carrière d’exploitation d’argile de l’entreprise Wienerberger. Les allers-retours incessants de camions nécessaires à l’installation des panneaux solaires pendant cinq ans entraîneraient des nuisances sonores et une augmentation du trafic routier, ce qui est préoccupant pour les riverains. La réunion publique prévue ce mardi 11 avril permettra de discuter du projet avec les parties concernées.
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