En 2024, le Prêt à taux zéro (PTZ) était limité aux zones tendues, mais en 2025, il sera reconduit pour une durée de trois ans, et cette fois-ci, il s’appliquera à la fois aux logements collectifs et individuels sur l’ensemble du territoire français. Cet élargissement du dispositif vise à soutenir l’accession à la propriété et l’investissement immobilier dans toutes les régions du pays.
Reconduction du prêt à taux zéro en 2025
Lors de son discours à l’Assemblée nationale concernant le projet de loi de finances de 2025, le Premier ministre, Michel Barnier, a exprimé son intention de reconduire le prêt à taux zéro en 2025. Il a également annoncé son extension aux zones détendues, après que le dispositif ait été initialement concentré uniquement sur les zones tendues dans le cadre du PLF de 2024.
Elargissement du dispositif aux logements anciens et collectifs en dehors des zones tendues
Actuellement, le prêt à taux zéro ne permet l’acquisition que d’un logement neuf, collectif, situé dans une zone tendue. Cependant, suite à l’amendement déposé par les sénateurs le 23 novembre, il sera désormais possible de solliciter ce dispositif pour l’achat de logements anciens, collectifs et situés en dehors des zones tendues. Cette mesure vise à encourager l’accès à la propriété, notamment pour les primo-accédants, qui ont été nombreux à renoncer à leur projet d’acquisition en raison de la hausse des taux de crédit immobilier et des conditions d’accès plus strictes au PTZ.
Le nouvel amendement propose de rétablir temporairement l’éligibilité au prêt à taux zéro pour l’achat de logements individuels et collectifs dans toutes les zones. Cette extension temporaire serait valable pour les offres de prêt sans intérêt émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027.
Conditions maintenues en 2025
Malgré l’ouverture du PTZ aux logements anciens collectifs en zones détendues, certaines conditions resteront en place en 2025 pour bénéficier du dispositif. Les acquéreurs devront notamment utiliser ce prêt pour l’acquisition de leur résidence principale et être primo-accédants. Des conditions de revenus seront également requises.
Les ménages aux revenus élevés, appartenant à la 4e tranche avec des revenus compris entre 37 000 et 49 000 euros par an, pourraient se voir exclure du dispositif en 2025, selon les sénateurs. Cette tranche a été ajoutée en 2024 dans le but de rendre l’accès au dispositif plus flexible.
En plus du passage de la quotité maximale de 40 % à 50 % pour les foyers modestes, le PLF 2024 a également introduit d’autres ajustements. Cependant, les modalités du dispositif pourraient encore évoluer en 2025, comme le précise l’amendement qui souligne l’importance de trouver un équilibre entre le soutien à l’accession à la propriété pour les ménages modestes et la nécessité de contrôler les dépenses publiques.