« Qui êtes-vous pour juger ? » : Bruno Le Maire explose face aux critiques sur le déficit public

Dans un contexte de tensions budgétaires extrêmes, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a livré une prestation marquante devant la commission d’enquête sur le déficit public. Ce jeudi 12 décembre, il a défendu avec ferveur son bilan, tout en fustigeant les parlementaires accusés d’hypocrisie et d’irresponsabilité face à la crise des finances publiques. Retour sur une audition électrique où les reproches ont fusé des deux côtés.

Un réquisitoire sans concession

Face aux députés, Bruno Le Maire n’a pas mâché ses mots. Pointant les incohérences des oppositions, il a dénoncé une Assemblée nationale incapable de proposer des mesures sérieuses pour réduire la dette publique. Selon lui, le déficit n’est pas uniquement le fruit d’erreurs de gestion récentes, mais le résultat d’un aveuglement collectif.

« Jamais vous ne me ferez porter la responsabilité de cet aveuglement collectif », a martelé Bruno Le Maire, en rappelant que la dette de la France trouve ses racines dans plusieurs décennies de décisions coûteuses.

À plusieurs reprises, l’ancien ministre a retourné les accusations contre ses détracteurs, soulignant le rôle des parlementaires dans la censure récente du gouvernement et leur incapacité à proposer des économies budgétaires viables.

Les “hypocrisies” pointées du doigt

Bruno Le Maire a également mis en lumière ce qu’il considère comme les contradictions des élus. S’attaquant directement au Rassemblement national et au Nouveau Front populaire, il a dénoncé leur appétit pour de nouvelles taxes et dépenses sans fondement économique.

« Cette Assemblée taxe, dépense, censure. Mais où sont vos propositions pour des économies durables ? Nulle part », a-t-il lancé.

Il a aussi visé le président du groupe Droite républicaine, Laurent Wauquiez, accusé d’annonces populistes sur la revalorisation des retraites. Selon Le Maire, ces promesses alimentent un cercle vicieux de dépenses financées à crédit, aggravant la situation des finances publiques.

“La France risque la mort lente”

Bruno Le Maire ne s’est pas contenté de défendre son bilan : il a également alerté sur les dangers qui guettent le pays sans réformes structurelles profondes. Selon lui, les choix politiques récents mettent la France sur une trajectoire dangereuse :

« La France ne risque pas la mort subite, elle risque la mort lente, étranglée par le nœud coulant des taux d’intérêts. »

Évoquant la dette Covid, la guerre en Ukraine et l’effondrement industriel, il a rappelé les défis qu’il a dû affronter durant ses années à Bercy. Malgré cela, il a assumé des erreurs de prévision sur les recettes fiscales, tout en rejetant l’idée d’une démission face aux difficultés.

Une audition qui divise

Les déclarations de Bruno Le Maire ont profondément clivé l’hémicycle. Si certains élus, comme Eric Ciotti, l’ont accusé de manquer à ses responsabilités, d’autres ont salué la franchise et la clarté de son exposé. Mais l’ancien ministre ne semble pas prêt à laisser les critiques entacher son bilan, qu’il considère comme un socle pour l’avenir économique de la France.

Dans un monde politique où chaque mot est disséqué, Bruno Le Maire a choisi l’affrontement direct pour défendre sa vision des finances publiques. Que vous soyez d’accord ou non avec son bilan, partagez cet article pour continuer le débat, parce que les défis budgétaires de la France méritent l’attention de tous.

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