Prix de l’électricité : La baisse prévue du 1er février ne concernera pas tous les Français, en faites-vous partie ?

Le 1er février marque une baisse de 14 % des tarifs réglementés de l’électricité pour les particuliers. Une bonne nouvelle ? Pas forcément pour tout le monde. Derrière cette annonce se cachent des hausses de taxes et de coûts d’acheminement qui viendront plomber la facture de nombreux Français. Découvrez si vous êtes concerné par cette “baisse” qui pourrait bien devenir un cauchemar pour votre budget.

Qui profitera réellement de la baisse ?

Le tarif réglementé baisse enfin, revenant à son niveau de février 2023. Si vous avez souscrit à une offre de marché indexée sur ce tarif, comme le célèbre tarif Bleu d’EDF, vous ferez partie des 70 % de Français qui bénéficieront de cette réduction. Bonne nouvelle ? Oui, mais pas pour tout le monde.

Les offres fixes et celles indexées sur les prix du marché de gros ne profiteront pas de cette baisse. Au contraire, les taxes en hausse viendront alourdir la facture. Ainsi, même une consommation stable pourrait vous coûter plus cher.

Les raisons cachées derrière les hausses

Deux principales causes expliquent pourquoi votre facture pourrait augmenter malgré tout :

  • L’accise sur l’électricité (TICFE) : Cette taxe, réduite à 1 euro par MWh durant la crise, revient à 33,70 euros par MWh. Pour un foyer moyen consommant 8 500 kWh par an, cela représente une hausse de 108 euros.
  • Le Tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE) : Augmenté de 7,7 %, il ajoute entre 27 et 40 euros supplémentaires par an. Ces fonds servent à maintenir et moderniser les infrastructures électriques.

Ces augmentations, bien que nécessaires selon la Commission de régulation de l’énergie, tombent mal pour des ménages déjà sous pression.

Gagnants, perdants : comment savoir si vous êtes concerné ?

Les clients des fournisseurs historiques appliquant les tarifs réglementés devraient observer une baisse modérée. En revanche, les utilisateurs d’offres non indexées ou de contrats à prix fixes ressentiront pleinement l’impact des hausses de taxes. Voici quelques indices pour savoir où vous vous situez :

  • Offres indexées sur le tarif Bleu d’EDF : Baisse effective de 14 %.
  • Contrats à prix fixe ou offres de marché non indexées : Augmentation liée à l’accise et au TURPE.
  • Fournisseurs low-cost : Certains, comme Ohm Énergie, absorberont les hausses pour leurs clients.

Une attention particulière est à porter aux contrats souscrits récemment : vérifiez leurs clauses avant de vous réjouir.

2026 : Vers une nouvelle hausse généralisée ?

La baisse actuelle pourrait être de courte durée. Avec la fin prévue de l’Accès régulé à l’énergie nucléaire historique (Arenh) en 2026, les tarifs devraient bondir pour toutes les catégories de clients, qu’ils soient en tarif réglementé ou non. Un nouveau bouleversement à prévoir pour les budgets familiaux.

La baisse des tarifs réglementés est une lueur d’espoir pour certains, mais une douche froide pour d’autres. Parce que votre facture mérite d’être scrutée à la loupe, n’attendez pas pour comparer vos offres et ajuster votre contrat. Partagez cet article pour alerter votre entourage sur ces enjeux cruciaux et éviter des surprises désagréables !

En tant que jeune média indépendant, CESdeFrance a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !

Suivez-nous sur Google News