Le secteur du cognac en France génère un chiffre d’affaires de près de 3,35 milliards d’euros. Pour exporter sa production, la France s’appuie notamment sur la Chine, qui est le deuxième plus grand importateur de ce spiritueux. Cependant, en raison de certaines décisions prises par l’Union européenne, Pékin a choisi d’imposer des taxes supplémentaires sur les brandys européens. Cela pose un défi pour les producteurs français qui doivent maintenant trouver des solutions pour maintenir leurs exportations vers le marché chinois malgré ces nouvelles contraintes.
Les mesures de l’Union européenne et la réponse de Pékin
Pour se conformer aux mesures imposées par l’Union européenne, la Chine a décidé d’imposer une surtaxe sur les brandys importés en provenance des pays européens, y compris le célèbre cognac français. Cette décision a été prise suite à l’annonce de l’UE en juillet dernier d’appliquer des droits de douane allant jusqu’à 37,6 % sur les importations de véhicules électriques fabriqués en Chine. L’objectif de cette mesure était principalement de soutenir l’industrie automobile européenne, qui représente environ 14 millions d’emplois. En surtaxant les véhicules chinois, l’UE espère rendre les véhicules électriques fabriqués en Europe plus compétitifs.
Les enjeux économiques pour la filière du cognac français
En réponse aux mesures de l’Union européenne, la Chine a décidé d’instaurer des mesures antidumping temporaires touchant les brandys européens, notamment le cognac français. Il est important de souligner que la Chine absorbe 25 % des exportations de cognac français, ce qui représente un chiffre d’affaires de 3,35 milliards d’euros et 72 500 emplois. Face à cette situation, le président français, Emmanuel Macron, a rencontré son homologue chinois lors du G20 au Brésil pour trouver une solution favorable à cette question.
Les discussions entre Emmanuel Macron et le président chinois
Lors de leur rencontre, Emmanuel Macron a souligné l’importance des producteurs de cognac et d’armagnac en France et a défendu leurs positions. Les deux présidents ont convenu de travailler de manière transparente et engagée pour trouver une solution favorable au cours du premier trimestre de l’année prochaine. Emmanuel Macron a également annoncé que le Premier ministre français se rendrait en Chine pour rencontrer son homologue chinois dans le but de clarifier les malentendus et de rassurer les producteurs français.
En ce qui concerne la question des surtaxes sur les voitures électriques chinoises, Emmanuel Macron a expliqué au président chinois que l’initiative européenne n’avait pas de vocation agressive, mais visait à soutenir le développement de l’industrie automobile électrique en Europe.
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