Fonction publique : La suppression de cette prime est un coup dur pour les fonctionnaires face à l’inflation

La fin de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa) marque un tournant dans la gestion des finances publiques et provoque l’inquiétude des agents. Cette prime, traditionnellement versée pour compenser la stagnation des salaires face à l’inflation, disparaît dès 2024. Une décision qui soulève des interrogations profondes sur l’attractivité de la fonction publique.

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Un contexte budgétaire tendu

Depuis sa mise en place en 2008, la Gipa était devenue un filet de sécurité pour des milliers de fonctionnaires. Elle représentait une reconnaissance de l’écart croissant entre l’évolution des salaires et l’inflation. Cependant, les contraintes budgétaires invoquées par le ministère de la Fonction publique ont fini par sceller son sort.

Pour 2023, cette indemnité représentait un coût total de 267 millions d’euros, couvrant les trois versants de la fonction publique. Une somme jugée insoutenable dans un contexte où la maîtrise des dépenses est devenue prioritaire. Mais cette suppression pose une question cruciale : que reste-t-il pour protéger les agents contre la perte de pouvoir d’achat ?

Les conséquences pour les fonctionnaires

Avec environ 200 000 bénéficiaires, la disparition de la Gipa touche particulièrement les agents de catégorie A, qui représentent plus de la moitié des bénéficiaires. Cadres, enseignants ou infirmiers, ces profils subissent de plein fouet une double peine : des salaires qui stagnent et une inflation qui rogne leur pouvoir d’achat.

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L’ex ministre Guillaume Kasbarian a justifié cette suppression en soulignant que l’inflation est en décroissance et que la prime profitait davantage aux agents en fin de carrière. Pourtant, pour les syndicats, cette mesure est perçue comme un abandon des agents publics, surtout ceux de catégorie C, déjà peu avantagés par ce dispositif.

Réactions et perspectives

Les syndicats, comme la CFDT, dénoncent une décision “inadmissible”. Ils redoutent une suppression définitive de la Gipa, considérée comme un outil nécessaire face à des salaires peu réactifs aux variations économiques. La proposition d’une meilleure accessibilité au logement social, avancée par le ministère, est jugée insuffisante pour compenser cette perte.

Cette suppression intervient dans un contexte plus large de réformes de la fonction publique, avec des discussions autour de l’attractivité des métiers et des rémunérations au mérite. Ces changements, combinés à la suppression de la Gipa, risquent d’affaiblir encore l’engagement des agents publics.

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La disparition de la Gipa est une décision qui laisse un goût amer, surtout en cette période d’instabilité économique. Partagez cet article pour sensibiliser votre entourage, parce que le pouvoir d’achat des fonctionnaires n’est pas une question isolée, mais un enjeu qui nous concerne tous.

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