Prêt à taux zéro : les maisons individuelles (neuves) enfin éligibles dès 2025 ? Voici les nouvelles règles

Acheter une maison neuve avec un prêt à taux zéro ? Jusqu’ici, c’était impossible. Seuls les appartements en immeubles collectifs y avaient droit. Mais dès avril 2025, tout change. Le gouvernement a décidé d’ouvrir le PTZ aux maisons individuelles, une décision qui bouleverse les règles du jeu pour des milliers de futurs propriétaires. Plus besoin de vivre en zone tendue pour bénéficier de ce coup de pouce financier. Faut-il s’attendre à un engouement massif ? Quels seront les plafonds et conditions exactes ? Voici tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer.

Une réforme qui redéfinit l’accès au PTZ

Jusqu’à présent, le prêt à taux zéro était réservé aux logements collectifs situés dans des zones tendues. Une contrainte qui empêchait de nombreux ménages de réaliser leur rêve d’accession à la propriété. À partir du 1ᵉʳ avril 2025, le dispositif s’ouvre enfin aux maisons individuelles, quelle que soit la zone géographique. Autrement dit, que vous souhaitiez construire ou acheter une maison neuve, vous pourrez prétendre au PTZ, à condition de respecter les plafonds de ressources définis par décret.

Toutefois, l’État souhaite toujours favoriser l’achat d’appartements. Le montant du prêt restera plus avantageux pour un logement collectif que pour une maison. Selon les informations disponibles, les quotités du PTZ varieront entre 30 et 50 % du prix d’un appartement neuf, contre 10 à 30 % pour une maison individuelle. Un écart qui incite à bien réfléchir avant de choisir entre ces deux options.

Qui pourra réellement bénéficier du nouveau PTZ ?

Si l’ouverture du PTZ aux maisons neuves est une avancée majeure, encore faut-il répondre aux critères d’éligibilité. Le premier élément à surveiller sera le plafond de revenus. Ceux-ci sont classés en quatre tranches, avec des quotités différentes selon la situation financière des ménages. Plus vos revenus sont faibles, plus la part du financement couvert par le prêt sera élevée.

Autre point essentiel : ce dispositif ne concerne pas l’achat de résidences secondaires. Seuls les futurs propriétaires occupants peuvent en bénéficier, ce qui en fait un levier stratégique pour l’achat d’une résidence principale. Un élément à prendre en compte pour ceux qui envisagent d’investir dans l’immobilier avec d’autres objectifs.

Un dispositif encore en attente de validation officielle

Si la loi de finances a posé les grandes lignes du PTZ 2025, il reste encore une étape clé avant son application : la publication des décrets d’application. Ces derniers fixeront définitivement les plafonds de revenus, les quotités exactes et les conditions précises du dispositif. Le gouvernement a déjà annoncé que les taux seraient ajustés pour favoriser l’achat d’appartements, mais l’écart avec les maisons neuves devrait rester limité.

En attendant, les futurs acheteurs doivent se préparer. Étudier leur capacité d’emprunt, comparer les crédits immobiliers et anticiper leur assurance emprunteur seront des étapes cruciales pour maximiser leur financement. Le PTZ reste un atout de taille pour alléger le coût d’un crédit immobilier, mais il ne couvre qu’une partie du projet. La clé du succès sera donc d’optimiser son plan de financement et d’anticiper les possibles ajustements réglementaires avant le mois d’avril.

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