Se réveiller face aux sommets enneigés, chausser ses skis depuis le seuil de son chalet et profiter d’un marché locatif florissant… L’immobilier en station de ski a longtemps été un investissement de choix. Mais entre le réchauffement climatique, les restrictions sur la location courte durée et l’augmentation du coût de la rénovation énergétique, est-ce encore un pari gagnant ?
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Des prix qui résistent malgré la crise
Alors que l’ensemble du marché immobilier français subit un ralentissement, les stations de ski font de la résistance. En 2024, les prix y ont progressé de 2,5 %, contre une baisse moyenne de 1 % ailleurs dans l’ancien. Sur cinq ans, la hausse atteint même 26,2 %. Cette dynamique s’explique par la rareté des biens disponibles et un attrait touristique qui ne faiblit pas, notamment dans les stations d’altitude où l’enneigement reste assuré.
Les taux d’occupation des logements confirment cette tendance : 83 % en moyenne en 2023/2024, en hausse de 3,5 points par rapport à l’année précédente. Certaines stations premium affichent des rendements nets de 3 à 4 %, tandis que les stations familiales et émergentes peuvent grimper jusqu’à 7 %. Mais investir dans l’immobilier en montagne ne se résume pas à suivre les chiffres. Pour maximiser son rendement, encore faut-il choisir la bonne destination.
Les stations les plus rentables en 2025
Les stations de haute altitude restent les valeurs sûres. Val d’Isère et Courchevel attirent une clientèle internationale prête à payer le prix fort, garantissant un marché stable mais avec des prix au mètre carré qui dépassent parfois les 15 000 €. Plus accessibles, Les Saisies et La Plagne offrent un bon compromis entre rentabilité et ticket d’entrée abordable, grâce à des activités développées sur les quatre saisons.
Dans les Pyrénées, Saint-Lary et Les Angles tirent leur épingle du jeu. Les investissements récents dans les infrastructures et la diversification des offres touristiques attirent une nouvelle clientèle, ce qui booste les taux d’occupation. Mais attention aux évolutions réglementaires : les nouvelles lois encadrant les locations saisonnières et l’interdiction progressive des passoires thermiques peuvent impacter la rentabilité. Un propriétaire qui anticipe ces changements en misant sur des logements rénovés et performants aura une longueur d’avance sur le marché.
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Si le climat rebat les cartes de l’immobilier de montagne, il ne signe pas la fin de la rentabilité. Les stations qui savent se réinventer et proposer une offre diversifiée ont encore de beaux jours devant elles. Les investisseurs avertis sauront faire la différence entre un pari risqué et une opportunité en or.
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