Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, apporte une lueur d'espoir aux propriétaires des logements considérés comme “passoires énergétiques”. Un réajustement du calendrier pourrait être à l'horizon.
Un Ministre “solidaire” mais pragmatique
Alors que de nombreuses voix s'élevaient contre les délais jugés “intenables” pour la rénovation des passoires thermiques, Bruno Le Maire se positionne. Lors d'une interview accordée au Parisien, il révèle une possible réflexion sur le calendrier. Bruno Le Maire met en avant une écologie “pragmatique et incitative”, plutôt que punitive. Une déclaration qui pourrait rassurer les propriétaires inquiets.
“Je suis contre toute écologie punitive. […] Je suis pour une écologie pragmatique et incitative”
Le Ministre ne mâche pas ses mots quand il s'agit d'accompagner et non de sanctionner les propriétaires. La hausse des taux et l'inflation ont changé la donne, et le locataire de Bercy l'a bien compris.
Devis travaux de rénovation énergétique
Passoires thermiques : de quoi parle-t-on ?
Loin d'être de simples logements, les passoires thermiques sont des habitations très mal isolées. Ces passoires énergétiques présentent de sérieux problèmes d'isolation, laissant la chaleur s'échapper et augmentant la consommation énergétique. Pour les reconnaître, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un indicateur clé. Classées de A à G, ce sont les habitations notées F et G qui sont particulièrement dans le collimateur du gouvernement.
“Je m'interroge : est-ce que ce classement dit DPE ne peut pas être amélioré ?”
Cette interrogation du ministre ouvre la voie à une possible refonte du système d'évaluation.
Le diagnostic en pratique
Il est crucial pour les propriétaires de connaître la classification énergétique de leur bien. Une mauvaise classification peut entraîner des interdictions de location, comme prévu par la loi Climat et Résilience. Ainsi, à partir de 2023, une habitation consommant plus de 450 kWh/m²/an en énergie ne pourra plus être louée. Cette restriction s'appliquera aux logements notés G en 2025, puis F en 2028 et E en 2034. Pour ceux cherchant à vendre, une autre règlementation entre en jeu : un audit énergétique devient indispensable.
“Il faut être très pragmatique et regarder si on peut décaler les calendriers”
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Des mesures en faveur des propriétaires
Le Maire ne souhaite pas laisser les propriétaires dans l'embarras. Avec une augmentation de 1,6 milliard d'euros allouée à la rénovation des logements dans le budget 2024, le soutien est palpable. Le débat est lancé pour une éventuelle modification du DPE, en collaboration avec le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.
Le ministre de l'Économie laisse espérer des ajustements, reconnaissant l'impact de la hausse des taux sur la situation actuelle.
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La suite des événements
Face à l'incertitude, les propriétaires attendent désormais une confirmation des modifications proposées. Si le calendrier est ajusté, cela pourrait alléger la pression sur de nombreux ménages. La volonté affichée est claire : accompagner et non punir.
Le débat est ouvert, et le sujet des passoires énergétiques sera au cœur des discussions dans les mois à venir.
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Tags : Bruno Le Maire, Passoires énergétiques, DPE, loi Climat et Résilience, Rénovation, Immobilier, Propriétaires, Location, Ministre de l'Économie.
