Autoconsommation : l’État rabote par 3 le prix de revente de l’électricité solaire pour les particuliers

Quand l’annonce est tombée, beaucoup ont cru à une blague : le tarif de rachat de l’électricité solaire passe de 120 à 40 €/MWh. Une division par trois, nette et brutale, qui pourrait décourager les futurs propriétaires de panneaux. Et pourtant… même sans prime et sans revente juteuse, produire sa propre électricité reste l’un des choix les plus rentables aujourd’hui, surtout quand on voit le prix que nous facture le réseau. L’autoconsommation n’a jamais été aussi stratégique.

👉 Demander un devis

Une décision brutale qui bouleverse les plans

L’arrêté publié le 27 mars a mis un coup d’arrêt à des milliers de projets solaires. En quelques lignes, le gouvernement a réduit drastiquement la rentabilité espérée par les particuliers. Exit les perspectives de revenus complémentaires. Ce n’est plus un investissement lucratif, c’est désormais un choix presque militant.

Le timing, lui, a de quoi faire grincer des dents. En 2024, les installations photovoltaïques ont explosé. Trop, selon les autorités. Résultat : une rentabilité divisée par trois, un marché figé, et une filière sous tension. Ceux qui espéraient revendre leur surplus pour amortir l’installation se retrouvent face à une réalité bien moins attrayante.

Et malgré ça, certains tiennent bon. « Je ne changerai pas d’avis quand-même, ça reste toujours rentable d’avoir des panneaux solaires », affirme un propriétaire dans le sud, lucide mais déterminé. Une déclaration qui choque autant qu’elle inspire, car derrière la colère ambiante se cache une vérité froide : produire son électricité, ça reste rentable, même sans aide.

L’autoconsommation devient la norme imposée

C’est la bascule que l’État voulait. Moins de revente, plus d’autoconsommation. Une stratégie assumée, dans la lignée des objectifs de la transition énergétique, mais qui laisse sur le carreau ceux qui avaient bâti leur modèle économique sur un tarif de rachat fixe et stable.

Concrètement, ça change tout. Les ménages doivent désormais adapter leur consommation pour tirer le maximum de leur production. Utiliser ses appareils énergivores pendant les heures d’ensoleillement n’est plus un conseil, c’est devenu une nécessité.

Mais cette transition technique s’accompagne aussi d’un choc psychologique. Beaucoup avaient choisi l’énergie solaire pour sa promesse double : faire des économies et faire un geste pour la planète. Aujourd’hui, ils se sentent punis pour avoir été trop nombreux à y croire.

👉 Demander un devis

Le vrai calcul de rentabilité change… mais reste gagnant

Oui, la revente ne rapporte plus. Oui, les aides sont rabotées. Mais non, cela ne veut pas dire que les panneaux solaires ne valent plus le coup. En réalité, avec le prix de l’électricité qui continue d’augmenter, consommer sa propre énergie reste une arme redoutable pour alléger ses factures. Et sur le long terme, les économies sont toujours là.

Un foyer équipé peut désormais viser une autonomie partielle qui protège des hausses de prix, tout en valorisant son bien immobilier. L’installation reste une dépense initiale importante, certes, mais le retour sur investissement n’est pas mort : il a juste changé de visage.

Et dans un marché de plus en plus incertain, cette forme de souveraineté énergétique séduit un nombre croissant de particuliers. L’énergie solaire continue de s’imposer, non plus comme une opportunité financière immédiate, mais comme une évidence rationnelle pour tout propriétaire à long terme.

👉 Demander un devis

Et toi, tu comptes encore sur la revente ? Tu penses que le gouvernement tue volontairement le solaire chez les particuliers ? Dis-le en commentaire, partage l’article autour de toi et fais tourner le débat 👇