Le gouvernement envisage, dans le cadre du budget 2026, une mesure exceptionnelle baptisée « année blanche » budgétaire.
Selon plusieurs sources gouvernementales, cette piste, défendue par François Bayrou, viserait à geler la revalorisation automatique des retraites et d’autres prestations sociales pendant un an, afin de freiner la hausse des dépenses publiques.
Si elle est adoptée, cette décision pourrait concerner environ 17 millions de retraités. Elle ne diminuerait pas directement les pensions, mais entraînerait une perte de pouvoir d’achat puisque les montants resteraient figés malgré l’inflation.
En quoi consisterait cette « année blanche » ?
Le principe discuté au sein du gouvernement serait de suspendre la revalorisation annuelle des pensions prévue au 1ᵉʳ janvier 2026.
D’après les estimations relayées par plusieurs médias économiques, l’inflation pourrait atteindre environ 1,4 % en 2026.
Sans revalorisation, un retraité percevant une pension moyenne d’environ 814 € par mois perdrait l’équivalent d’environ 134 € de pouvoir d’achat sur l’année.
Cette mesure, encore à l’état de projet, s’inscrirait dans un plan global d’économies d’environ 44 milliards d’euros pour le budget 2026, dont près de 4 milliards proviendraient du gel des prestations sociales.
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Pourquoi cette piste est-elle envisagée ?
Face à un déficit public supérieur à 160 milliards d’euros et une dette dépassant 3 000 milliards, l’exécutif cherche à envoyer un signal de rigueur budgétaire à l’Union européenne et aux marchés financiers.
François Bayrou, commissaire au plan, a évoqué la nécessité d’un « effort collectif et temporaire » pour rétablir les comptes publics.
Quels impacts pour les retraités ?
Si la mesure est adoptée, les pensions resteraient inchangées en 2026, tandis que les prix continueraient d’augmenter.
Cela ne constituerait pas une baisse nominale, mais une érosion du pouvoir d’achat, particulièrement sensible pour les retraités aux revenus modestes.
Certains experts soulignent aussi que le gel pourrait concerner d’autres prestations sociales et le point d’indice des fonctionnaires, pour répartir l’effort sur plusieurs catégories.
En résumé
- Projet non encore voté dans le budget 2026.
- Gel temporaire des pensions envisagé (pas de baisse directe).
- Environ 17 millions de retraités concernés si la mesure entre en vigueur.
- Perte de pouvoir d’achat estimée à 134 € par an pour une pension moyenne.
- Objectif budgétaire : économiser environ 4 milliards d’euros.
À ce jour, il s’agit d’un projet à l’étude, non d’une mesure actée. Les arbitrages définitifs seront rendus lors de la présentation officielle du budget 2026 au Parlement.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Ce projet d’« année blanche » serait-il, selon vous, une mesure nécessaire pour redresser les finances publiques — ou une nouvelle injustice pour les retraités ?
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