Retraités perdants, salariés gagnants : que cache l’année blanche de l’Agirc-Arrco ?

Voici la même actualité reformulée sous un angle pédagogique, pour publication sur un autre site, en mettant l’accent sur l’explication du mécanisme et ses conséquences concrètes :

Pourquoi les retraites complémentaires Agirc-Arrco n’augmentent pas en 2025 : décryptage d’une « année blanche »

Les 14 millions de retraités du secteur privé concernés par la retraite complémentaire Agirc-Arrco n’ont pas vu leur pension augmenter ce 1er novembre 2025.

À la clé : une situation inédite, appelée « année blanche », que nous vous expliquons ici en détail.

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Qu’est-ce que l’Agirc-Arrco et pourquoi ses pensions ne bougent pas cette année ?

Le régime Agirc-Arrco, qui gère la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, fonctionne selon un principe paritaire : les décisions sont prises conjointement par les syndicats de salariés et les représentants des employeurs. Chaque automne, ils se réunissent pour fixer le taux de revalorisation des pensions, en tenant compte de la santé financière du régime et de l’inflation.

Mais en octobre 2025, les discussions n’ont pas abouti. Faute d’accord, le règlement interne prévoit qu’aucune augmentation ne peut être appliquée.

Résultat : les pensions versées en 2026 seront les mêmes qu’en 2025, sans revalorisation.

Pourquoi est-ce un problème pour les retraités ?

Dans un contexte où les prix continuent d’augmenter — énergie, alimentation, santé — le pouvoir d’achat des retraités s’effrite. Or, sans hausse des pensions, ces derniers doivent faire face à des dépenses croissantes avec des revenus constants.

Cette absence de revalorisation est d’autant plus mal vécue que les pensions complémentaires représentent une part significative du revenu total pour de nombreux retraités, parfois jusqu’à 40 %.

Que dit cette situation de la gouvernance du régime ?

L’échec des négociations met en lumière les limites du modèle de cogestion.

Chacun campant sur ses positions — les employeurs privilégiant la prudence budgétaire, les syndicats souhaitant une hausse en phase avec l’inflation — le blocage a été inévitable. Et c’est une première depuis de nombreuses années.

Une mesure temporaire ou un signe avant-coureur ?

Cette « année blanche » n’est pas nécessairement appelée à se reproduire, mais elle souligne les tensions croissantes sur la question des retraites.

Si les partenaires sociaux ne trouvent pas rapidement un nouveau mode de concertation efficace, le régime pourrait faire face à d’autres impasses.

Et les autres retraites dans tout ça ?

Les retraites de base, elles, seront bien revalorisées au 1er janvier 2026, conformément aux prévisions de la Cnav. Cette hausse offrira un léger bol d’air, mais sans combler totalement le gel du côté Agirc-Arrco.

Les retraités doivent donc intégrer cette réalité dans la gestion de leur budget.

Que pensez-vous de cette décision ? Justifiée ou injuste ? Partagez vos réactions en commentaires.

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