L’addition devient de plus en plus salée pour les propriétaires. Après la flambée de la taxe foncière, c’est désormais la taxe d’aménagement, aussi surnommée « taxe abri de jardin », qui alourdit la note. Son augmentation en 2024 ne passe pas inaperçue, et certains se retrouvent à payer plusieurs centaines d’euros pour une simple installation extérieure. Pourtant, un propriétaire avisé a trouvé la solution pour éviter cet impôt… en toute légalité.
Une taxe en hausse qui pèse sur les finances
Construire un abri de jardin n’est plus un simple aménagement pratique. Depuis plusieurs années, l’État applique une taxation spécifique à ces structures, impactant directement le budget des propriétaires. En 2024, cette taxe a encore augmenté, atteignant 1 043 € en région parisienne et 920 € ailleurs. Ce montant s’ajoute à une fiscalité déjà lourde, notamment avec l’explosion de la taxe foncière.
Face à cette situation, de nombreux Français cherchent des moyens de contourner légalement cette dépense. Certains ignorent que la déclaration tardive d’un abri peut entraîner des pénalités, tandis que d’autres méconnaissent les possibilités d’exonération temporaire. Pourtant, il existe bel et bien une faille permettant d’éviter cette charge pendant deux ans.
La démarche administrative qui change tout
Le propriétaire en question a simplement suivi une procédure méconnue, mais totalement légale. Il a déclaré son abri de jardin dans un délai de trois mois après la fin des travaux, en remplissant le formulaire adéquat. Résultat : il a bénéficié d’un abattement total de la taxe foncière sur cette installation pendant deux ans.
Ce mécanisme s’applique également à d’autres aménagements extérieurs, comme les piscines ou les vérandas. Beaucoup l’ignorent et paient ainsi une taxe qu’ils auraient pu éviter. Cette exonération temporaire constitue une bouffée d’oxygène pour le pouvoir d’achat des ménages, d’autant plus dans un contexte économique tendu.
D’autres alternatives pour éviter l’impôt
Au-delà de cette démarche administrative, il existe d’autres moyens d’échapper légalement à la taxe abri de jardin. Certaines structures, en fonction de leur conception et de leur usage, ne sont tout simplement pas imposables.
Par exemple, un abri démontable, sans fondation et installé moins de trois mois par an, échappe à cette taxe. De même, les constructions de moins de 5 m² et d’une hauteur inférieure à 1,80 mètre ne sont pas concernées. Enfin, un abri semi-ouvert, à l’image d’une pergola, peut aussi être une alternative intelligente pour éviter une taxation supplémentaire.
Les règles pouvant varier selon les communes, il est essentiel de se renseigner auprès de sa mairie pour connaître les éventuelles exonérations locales. Est-ce au locataire ou au propriétaire de la payer ? La réponse dépend du bail et des accords passés entre les parties, mais dans la majorité des cas, cette taxe reste une charge du propriétaire.
L’explosion des taxes pousse les Français à redoubler d’astuces pour préserver leur budget. Cet exemple prouve qu’avec la bonne information et les bonnes démarches, il est possible d’alléger la facture… sans jamais rien devoir à l’État.
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