Une déception pour les bénéficiaires de l’AAH. En dépit des rumeurs, la prime de Noël reste inaccessible pour eux cette année encore. Et pourtant, des sites internet véhiculent faussement l’idée contraire. Quelle est la vérité derrière tout cela ?
Rumeurs infondées et faux espoirs
Malgré l’apparence de vérité que ces sources peuvent dégager, les bénéficiaires de l’AAH (Allocation adulte handicapé) sont victimes de fausses informations. Depuis début octobre, de nombreux sites non officiels propagent le mythe selon lequel la prime de Noël sera versée à ces allocataires à la fin de l’année. Ces mêmes sources vont jusqu’à prétendre que la MSA (Mutualité sociale agricole) et la Cnaf (Caisse nationale d’allocations familiales) auraient versé cette prime « depuis six ans », qualifiant cette aide de « bénédiction ».
Les critères d’éligibilité de la prime de Noël
Ceux qui bénéficient de l’AAH se voient privés de cette prime en raison du montant trop élevé de leur allocation. En effet, avec 971,37 euros depuis avril 2023, ils dépassent le seuil d’éligibilité de cette prime spécifique, destinée principalement aux personnes percevant moins de 600 euros mensuels. Ainsi, les titulaires du RSA (Revenu de solidarité active), avec 607,75 euros cette année, en bénéficient.
L’année précédente, la prime s’élevait à 152,45 euros pour une personne seule et à 228,67 euros pour un couple sans enfant. Le montant pour 2023 demeure, pour l’instant, inconnu.
La Caf contre-attaque
Face à cette désinformation grandissante, la CAF n’a pas tardé à réagir. Elle alerte sur la propagation de ces « titres spectaculaires » qui nourrissent l’incertitude et provoquent un afflux de demandes auprès de ses services. Derrière ces titres se cache une volonté de faire de l’audience au détriment d’une information claire et vérifiée.
Le moyen le plus sûr de connaître vos droits est de se rendre sur le site caf.fr, conseille vivement l’organisme, qui a également publié un article pour dissiper les doutes des allocataires.
Lueur d’espoir : une hausse de l’AAH à l’horizon ?
Si la prime de Noël demeure hors d’atteinte, un rayon d’espoir subsiste. Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, a annoncé une hausse des minima sociaux de 4,6 %. Ainsi, l’AAH pourrait atteindre 1 016 euros à compter d’avril 2024. Une augmentation bienvenue, même si elle se situe encore en-dessous du seuil de pauvreté de 100 euros.
Historique de la prime de Noël
La prime de Noël a vu le jour pour la première fois en 1998, sous le gouvernement de Lionel Jospin. Accordée aux allocataires de certains minima sociaux chaque année par décret, son bénéfice s’est étendu, en 2022, aux titulaires du RSA, de l’ASS, de la prime forfaitaire pour reprise d’activité et de l’AER. Le montant standard s’élevait alors à 152,45 euros, avec des ajustements basés sur la composition du foyer.
Pour un foyer de plus de deux enfants ou personnes de moins de 25 ans à charge, la majoration atteignait 40 % dès le troisième enfant ou personne.
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Tags : AAH, prime de Noël, Cnaf, MSA, RSA, Allocation adulte handicapé, minima sociaux, Bruno Lemaire, Lionel Jospin.
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