Suppression de l’abattement de 10 % : Les retraités vont-ils encaisser le choc fiscal ?

C’est une petite ligne dans un texte de loi, mais un vrai tremblement de terre pour des millions de foyers. La suppression de l’abattement de 10 % sur les pensions de retraite pourrait bien devenir le coup de massue fiscal de l’année. Finie la petite marge de manœuvre, fini le filet de sécurité : le fisc va désormais regarder chaque euro de pension avec des yeux affamés. Et les retraités ? Ils vont devoir s’adapter vite, très vite.

👉 C’est le moment de réduire le prix de votre mutuelle

L’abattement supprimé, la facture alourdie

Jusqu’ici, chaque retraité pouvait compter sur une déduction automatique de 10 % sur ses pensions, un dispositif qui allégeait significativement l’impôt. Concrètement, cela permettait d’adoucir l’entrée dans l’imposition ou d’éviter un saut de tranche. Mais avec la disparition de cette mesure, le montant total des pensions devient pleinement imposable. Autrement dit, la base sur laquelle l’État calcule l’impôt augmente.

Et ce n’est pas juste une question de quelques dizaines d’euros. Pour certains, c’est une montée en flèche de leur revenu fiscal de référence. Ce fameux RFR qui détermine, entre autres, l’accès à des exonérations ou à des aides. Résultat ? Une retraite identique, mais une fiscalité alourdie, des avantages qui s’évaporent, et un pouvoir d’achat en recul.

Les grands perdants : une majorité silencieuse

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les retraités les plus aisés qui vont le plus trinquer. Ceux-là disposent souvent de montages patrimoniaux et de leviers d’optimisation. Non, les plus touchés, ce sont les foyers intermédiaires : trop riches pour bénéficier des aides, mais pas assez pour esquiver l’impôt.

Avec la fin de l’abattement, ces retraités-là vont glisser dans une nouvelle tranche d’imposition sans même voir leur pension augmenter. Et c’est là que ça pique : taxe d’habitation rétablie, exonérations supprimées, et pour certains, requalification du taux de CSG. On parle d’effets en cascade qui vont plomber les budgets déjà serrés.

Les couples dont les revenus cumulés dépassent de peu les seuils risquent d’être parmi les plus pénalisés. Et le plus injuste, c’est que tout cela se fait sans augmentation réelle de revenu, mais par une simple ligne de suppression dans un décret.

Anticiper ou subir : il va falloir choisir

Ceux qui n’ont pas encore réfléchi à leur stratégie fiscale vont devoir s’y mettre sérieusement. Parce qu’une chose est sûre : l’État ne rendra pas l’abattement, et ce n’est que le début. Investissements intelligents, arbitrages de revenus, étalement des rentes… les retraités vont devoir reprendre la main sur leur fiscalité.

Le Plan d’Épargne Retraite (PER), par exemple, permet de lisser certains flux. Pour ceux qui ont encore des économies à mobiliser, envisager des donations anticipées ou des rachats de trimestres pourrait aussi atténuer la pression. Et puis, il y a le nerf de la guerre : le budget. Réduire les dépenses inutiles, passer en revue les abonnements invisibles, négocier les contrats.

Chaque euro économisé, c’est un euro qui ne part pas à Bercy. Et dans ce contexte, chaque détail compte. Les retraités les plus avertis seront ceux qui s’en sortiront avec le moins de casse.

Quand la fiscalité devient une question de survie sociale

Ce qui se joue ici dépasse les simples chiffres. La suppression de l’abattement fiscal, c’est aussi un signal politique : la solidarité intergénérationnelle s’effrite, et les retraités deviennent une variable d’ajustement. Une manière indirecte de dire : « vous avez cotisé, mais maintenant, il va falloir rendre ». Le problème, c’est que beaucoup n’ont plus rien à rendre, et vivent déjà à l’euro près.

Pour une génération qui a souvent servi de filet pour les enfants et les petits-enfants, la pilule est amère. Car derrière les chiffres, il y a des courses à payer, des soins à financer, et une tranquillité d’esprit qui s’évapore. L’État élargit sa base fiscale, mais à quel prix humain ?

Le pire ? Cette réforme passe presque sous silence. Parce qu’elle est technique, parce qu’elle ne fait pas les gros titres. Mais pour ceux qui la subissent, c’est un vrai séisme silencieux.

👉 C’est le moment de réduire le prix de votre mutuelle

L’abattement de 10 %, c’était une respiration. Sa disparition marque une nouvelle ère fiscale, plus dure, plus brutale. Parce que l’État n’attend plus, il prélève, et chacun devra désormais défendre bec et ongles son pouvoir d’achat. Alors, qui va en parler autour de soi ? Qui va poser les bonnes questions, là où tout le monde se tait ? Partagez cet article, commentez-le, et surtout, ouvrez le débat. C’est maintenant que ça se joue.

Votre solution financière 100% personnalisée

Partenariat exclusif :
Accédez à un cabinet de haut niveau qui gère tout en interne : stratégie, crédit, fiscalité.

➡️ Experts dédiés, résultats concrets, tarifs imbattables !

Quels sont vos besoins ? (plusieurs choix possibles)

En tant que jeune média indépendant, CESdeFrance a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !

Suivez-nous sur Google News

2 réflexions au sujet de “Suppression de l’abattement de 10 % : Les retraités vont-ils encaisser le choc fiscal ?”

  1. J’ai 71 ans j’ai connu le financement des retraites des salariés d’avant 1945 qui n’avaient jamais cotisé. Ont a créé pour leur permettre d’avoir une retraite la vignette automobile. Pourquoi ne pas la remettre au lieu de toujours prendre aux retraités. J’ai eu la joie pour l’année 2023 de passer sur l’augmentation pour l’inflation de passer pour 600€ à la tranche à 30%.
    J’ai déjà été amputé d’une parti de ma retraite sécurité sociale avec le plafond. Mon mari est décédé je n’ai pas eu la retraite de réversion du a ce plafond qui est à vie inchangé.
    J’ai commencé à travailler 16 ans
    Et j’ai sur mon document de retraite marqué 36 trimestres inutiles et tout cela en élevant 3 enfants.
    Je crois que j’ai assez donné à l’état ma part pour ceux qui n’ont jamais travaillé et qui gagnent pratiquement la même retraite que ceux qui ont travaillé dur en usine pour le smig
    Les 2 extrêmes payent le déficit de ceux qui sont restés tranquille chez eux.
    Malgré mon travail mes enfants ont été très surveillé. Ils ont tous réussi leurs diplômes et travaillé. Mes 7 petits enfants eux aussi et mon déjà fait 3 fois arrière grand mère.
    Alors marre d’être le dindon de cette farce

    Répondre

Laisser un commentaire