Euro numérique : « Faites-leur confiance et vous perdrez tout », BFM prépare le terrain du contrôle total de votre argent

Ils vous disent que c’est une avancée. Une opportunité. Une révolution monétaire indispensable. Mais derrière les discours rassurants de la BCE et la communication lissée des grands médias comme BFM, c’est une toute autre réalité qui se dessine : celle d’un monde où votre argent ne vous appartient plus vraiment, et où chaque dépense devient un acte surveillé. Ce n’est pas une théorie, c’est un scénario déjà en marche, et ils veulent que vous l’acceptiez sans broncher.

Ils n’ont pas besoin de vous convaincre : il leur suffit de vous habituer. À l’idée. Aux mots. À la soumission programmée. Et BFM joue parfaitement son rôle dans cette mise en condition.

Quand les médias construisent votre soumission

La une de l'article polémique de BFM sur l'Euro numérique
La une de l’article polémique de BFM sur l’Euro numérique

L’article de BFM n’informe pas, il conditionne. Il pose une seule vérité possible : l’euro numérique serait un progrès, et toute critique relèverait du fantasme ou du complot. Ce n’est plus du journalisme, c’est de la communication politique emballée dans un format d’actualité.

Les opposants sont caricaturés, les inquiétudes minimisées, les contre-arguments absents. Le traitement est binaire : il y aurait d’un côté les experts raisonnables, de l’autre les agitateurs toxiques. Pourtant, poser des questions sur la liberté, le contrôle ou l’avenir du cash n’a rien d’irrationnel.

Mais voilà : une société bien dressée, c’est une société qui ne doute plus. Et c’est exactement ce que les médias dominants installent, article après article.

L’euro numérique : instrument de contrôle, pas de liberté

Ils parlent de simplicité, de sécurité, d’efficacité. En réalité, l’euro numérique est conçu pour être programmable, traçable et surtout modifiable à distance. Ce n’est pas un billet numérique, c’est une ligne de code que la BCE pourra désactiver, limiter ou configurer selon ses critères.

Quelques commentaires sous le tweet de BFM qui partage son article de propagande
Capture de quelques commentaires sous le tweet de BFM qui partage son article de propagande.

La monnaie programmable n’est pas neutre. C’est une monnaie avec des règles imposées. Vous voulez acheter un bien jugé “non prioritaire” ? On pourra vous bloquer. Vous épargnez trop ? On pourra ponctionner. L’argent que vous croyez posséder ne sera plus qu’une autorisation temporaire.

Le danger n’est pas dans l’idée, mais dans la main qui contrôle la mise en œuvre. Et cette main n’a pas toujours intérêt à préserver vos libertés.

La disparition du cash n’est pas une hypothèse

“Le cash va coexister avec l’euro numérique.” Voilà la promesse. Mais regardez autour de vous : les distributeurs disparaissent, les paiements en espèces sont restreints, le liquide est de plus en plus mal vu. Ce n’est pas une évolution naturelle, c’est une stratégie de substitution progressive.

Le cash est une anomalie dans un monde qui rêve d’un contrôle intégral. Tant qu’il existe, vous gardez une part d’indépendance. Vous pouvez acheter, échanger, transmettre sans être surveillé. Supprimez-le, et vous êtes entièrement dans leurs filets.

Il suffit d’un décret, d’une crise ou d’une loi pour que l’usage du liquide devienne “inutile”, puis “inconfortable”, puis “illégal”. C’est toujours comme ça que ça commence.

Monnaie numérique : un pouvoir sans contrepoids

Ce qu’ils veulent, c’est une architecture monétaire centralisée, sans friction, sans résistance. Un système dans lequel ils peuvent agir instantanément sur votre solde, vos plafonds de dépense, vos droits d’usage. L’euro numérique rendra ça techniquement possible.

Aujourd’hui, le système est encore éclaté entre banques, organismes et lois. Demain, il pourra être centralisé, automatisé, algorithmisé. Le risque ? Un pouvoir opaque, sans recours réel, et surtout sans garde-fou efficace.

Vous n’aurez plus à “demander” un virement ou un retrait. Vous devrez attendre qu’on vous le permette.

Le piège s’élargit : vers une société sous surveillance permanente

L’euro numérique est un cheval de Troie. Il arrive avec des promesses, mais il transporte une vision : celle d’une société entièrement connectée, analysée, pilotée. Une société où chaque achat devient une donnée, chaque transaction une information, chaque comportement un signal.

Et ces signaux peuvent devenir des critères. Pour recevoir une aide, pour bénéficier d’un service, ou pour continuer à consommer normalement. Le modèle est déjà testé ailleurs. Il ne manque plus que l’acceptation publique pour le généraliser ici.

Quand la monnaie devient un outil de notation sociale, ce n’est plus de la technologie. C’est de la servitude douce.

Il est encore temps de dire non

Des alternatives existent encore : la blockchain, les cryptos décentralisées, certains stablecoin sont des solutions imparfaites, mais réelles. Elles rappellent que l’on peut encore reprendre le contrôle sur votre argent avant qu’il ne soit entièrement absorbé dans leur système.

Refuser l’euro numérique, c’est refuser que la liberté soit traitée comme un bug à corriger. Ce n’est pas un rejet de la technologie. C’est un appel à la lucidité. Parce qu’une fois la boucle refermée, il ne restera que des citoyens désarmés, piégés dans un système qu’ils n’ont jamais vraiment choisi.

Alors vous, où vous situez-vous ? Dans le camp de ceux qui se réveillent, ou de ceux qui se laissent endormir ? Réagissez, commentez, partagez cet article tant qu’il en est encore temps. 👇

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