Édouard Philippe dans la tourmente : la plainte choc qui pourrait tout changer pour 2027

Édouard Philippe, ex-Premier ministre et actuel maire du Havre, semble marcher sur une corde raide. Alors qu'il se projette dans la course présidentielle de 2027, l'ombre d'une plainte pour “favoritisme” et “détournement de bien” plane sur lui.

Un retour en force sur la scène politique

Édouard Philippe a fait son grand retour à le 15 septembre 2023 lors de la rentrée de son parti, Horizons. Cette mobilisation avait pour horizon les présidentielles de 2027. Sans s'étendre sur les récentes actualités, le maire du Havre a partagé ses préoccupations concernant l' et les dangers qu'elle représente pour les classes moyennes. Dans un élan éloquent, il a affirmé :

“Aucune démocratie ne me paraît pouvoir résister durablement à un appauvrissement de la classe moyenne ou même à une absence de perspective de celle-ci”

. Fidèle à son style, Édouard Philippe a ensuite évoqué des sujets tels que la décentralisation, l'Europe, tout en apportant son soutien à Élisabeth Borne et Gérald Darmanin, et sans manquer de lancer quelques pointes à Marine Le Pen.

Il n'omet pas les enjeux des présidentielles de 2027, déclarant que leur “horizon ne peut pas être celui d'une simple élection, fut-elle la plus prestigieuse ou la plus importante”. Et il y a de quoi y penser : selon un sondage Elabe, 58% des Français voient en lui un potentiel vainqueur face à Marine Le Pen, une adversaire redoutable dans cette course.

Des accusations qui perturbent le paysage

Mais la toile de fond de ce retour en force est teintée de controverses. Une plainte accable Édouard Philippe pour des accusations graves telles que la “prise illégale d'intérêts, détournements de biens, favoritisme, concussion et harcèlement moral”. Derrière cette plainte se trouve l'ex-directrice générale adjointe de la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, mais elle n'est pas la seule à pointer du doigt l'édile. Deux autres personnalités, Stéphanie de Bazelaire, adjointe au maire en charge de l'innovation et Claire-Sophie Tasias, directrice générale des services, sont également visées.

L'affaire, révélée par le quotidien Le Monde, porte sur une convention signée en juillet 2020 entre la Cité numérique du Havre et LH French Tech, présidée par Stéphanie de Bazelaire. Une convention exclusive, avec à la clé une compensation financière substantielle pour l'association. L'avocate de la plaignante, Me Christelle Mazza, souligne ainsi :

“on peut s'interroger sur le choix d'un tel montage juridique quand le président de la communauté urbaine est lui-même conseiller d'État rompu aux marchés publics”.

L'alerte avait été donnée par des juristes, mais aussi par la plaignante elle-même, sur les risques juridiques liés à la situation financière précaire de LH French Tech.

La plainte dépeint également une image troublante d'un “harcèlement moral” subi par l'ex-directrice générale adjointe. Bien qu'elle ait retrouvé un poste ailleurs, sa détermination à obtenir justice est manifeste.

La balle est désormais dans le camp du parquet national financier (PNF) qui décidera de l'avenir de cette affaire.

🚨 Édouard Philippe et son entourage, contactés par l'AFP, auraient déclaré ne pas être au courant de cette plainte, affirmant qu'ils seraient “évidemment et en toute sérénité à la disposition du parquet national financier pour faire valoir leur bon droit”.

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Vulcoin

Entrepreneur passionné de blockchain et de crypto-monnaies, avec un engouement particulier pour MultiversX qui, à mon sens, redéfinit les possibilités de l’écosystème. Fort d’une solide expérience dans le business en ligne, je considère l’intelligence artificielle comme un allié révolutionnaire. À travers mes articles, je partage mon expertise et mes insights sur l’intersection de ces technologies puissantes.