Le pouvoir d’achat en France s’apprête à connaître une embellie notable. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, partage une perspective optimiste sur l’économie française, avec une inflation qui devrait bientôt reculer au profit des salaires. Voici ce qu’il faut retenir de ses récentes déclarations.
Un optimisme mesuré face à l’inflation
Le gouverneur de la Banque de France a récemment exprimé un certain optimisme quant à la lutte contre l’inflation, un sujet de préoccupation majeur pour les ménages français. François Villeroy de Galhau a souligné une nette amélioration, avec une inflation qui a atteint un pic à 7% au début de l’année dernière et qui est désormais ramenée à 2,4%. L’objectif est clair : revenir à une inflation de 2% au plus tard l’année prochaine. Cette amélioration devrait entraîner une hausse des salaires, surpassant ainsi l’augmentation des prix, ce qui augure un regain de pouvoir d’achat pour les Français dans les mois à venir.
« Rappelez-vous, à l’échelle française, on a eu un pic d’inflation à 7% au début de l’année dernière. Aujourd’hui, on est revenu à 2,4%. Et je vais redire ce matin que nous serons, d’ici l’an prochain ou plus tard, revenus autour de 2% d’inflation, ce qui est nôtre », a-t-il affirmé sur France Inter.
Les enjeux de la croissance et des réformes économiques
Au-delà de la simple gestion de l’inflation, le gouverneur met l’accent sur la nécessité de stimuler la croissance économique en Europe. Selon lui, l’Europe doit renforcer sa capacité d’innovation et sa croissance, surtout dans de nouveaux domaines tels que les services et le numérique. Ces mesures sont jugées cruciales pour maintenir la compétitivité et répondre aux besoins des citoyens européens.
« Il faut pousser le marché unique européen y compris dans des nouveaux domaines comme le service et le numérique, qui seraient d’ailleurs favorables à la France », a-t-il ajouté.
Parallèlement, le gouverneur a également souligné l’importance de gérer prudemment la dépense publique. Il propose de stabiliser plutôt que de réduire drastiquement les dépenses, afin de ne pas freiner la reprise économique. Cette approche équilibrée vise à préserver le modèle social tout en contrôlant les déficits.
« Il ne s’agit pas pour cela de décréter l’austérité et une baisse générale des dépenses publiques : l’objectif devrait être de les stabiliser enfin en volume », a-t-il expliqué.
Ces mesures, conjuguées à une gestion prudente de l’inflation et à une stimulation de la croissance, pourraient marquer le début d’une ère de prospérité renouvelée pour la France. Les déclarations du gouverneur apportent donc un souffle d’optimisme, tout en reconnaissant les défis persistants qui nécessitent des réponses audacieuses et concertées à l’échelle nationale et européenne.
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