Lors d’une succession, les frais de notaire peuvent atteindre des montants vertigineux. Pourtant, une démarche simple permet d’économiser plusieurs milliers d’euros, sans enfreindre la loi. Peu d’héritiers le savent, mais il est possible d’éviter une prestation souvent facturée au prix fort.
Une prestation du notaire souvent facturée à prix d’or
Après un décès, les héritiers doivent gérer un grand nombre de formalités administratives. Parmi elles, la déclaration de succession, un document obligatoire à transmettre à l’administration fiscale dans un délai de six mois. Par habitude ou par souci de simplicité, beaucoup confient cette tâche au notaire, sans savoir qu’elle n’est pas obligatoire.
Cette intervention représente pourtant un coût non négligeable. Les honoraires du notaire sont proportionnels à la valeur du patrimoine transmis et peuvent rapidement atteindre plusieurs milliers d’euros. Or, dans la majorité des cas, rien ne contraint légalement les héritiers à lui déléguer cette mission.
Remplir soi-même la déclaration de succession : une alternative légale
Contrairement aux idées reçues, les héritiers peuvent rédiger et envoyer eux-mêmes la déclaration de succession. Ce document regroupe plusieurs éléments : l’identité des parties concernées, la composition de l’actif et du passif ainsi que la répartition entre les bénéficiaires.
Les services fiscaux mettent à disposition un formulaire détaillé, accompagné d’une notice explicative, pour faciliter cette démarche. De nombreux outils en ligne permettent également de simuler les droits à payer en fonction de la part revenant à chaque héritier. Il suffit ensuite de transmettre le dossier aux impôts et d’effectuer le paiement via virement bancaire.
Une économie substantielle, sous certaines conditions
Gérer seul cette formalité permet d’économiser une somme importante, mais cette solution n’est pas adaptée à toutes les situations. En cas de désaccord entre les héritiers, de patrimoine complexe ou de biens immobiliers difficiles à évaluer, l’intervention d’un notaire reste recommandée.
Toutefois, pour une succession simple, la démarche est largement accessible à toute personne prête à y consacrer un peu de temps. Il suffit de s’organiser, de bien s’informer et d’éviter l’erreur classique consistant à déléguer par réflexe une tâche qui peut être réalisée en toute autonomie. Parce qu’au final, ces économies restent dans la poche des héritiers, plutôt que de partir en frais inutiles.
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