Le marché de l'immobilier est en pleine mutation, avec des taux de crédit qui montent en flèche et des prix qui s'effondrent dans certaines régions. Mais parmi toutes les villes françaises, c'est Bordeaux qui s'illustre avec la plus forte chute des prix de l'immobilier. Alors que certains profitent de l'aubaine, d'autres tirent la triste mine.
Envie d'acheter ? Estimez votre capacité d'emprunt immédiatement
La descente aux enfers de l'immobilier bordelais
Bien qu'on parle souvent de la baisse des prix immobiliers à Paris, Bordeaux se distingue par une chute vertigineuse. Century 21 nous apprend que la baisse des prix dépasse les 13% dans cette ville de la Nouvelle-Aquitaine. Un chiffre qui fait frémir les vendeurs mais met du baume au cœur des acheteurs.
“La baisse des prix était souhaitée et qui est souhaitable”, selon Charles Marinakis, président de Century 21 France.
Paris, ce n'est plus ce que c'était
Les jours où le mètre carré à Paris flirtait avec les 10 000 euros semblent être révolus. Meilleurs Agents révèle que le prix moyen au mètre carré dans la capitale est passé en dessous de cette barre mythique, s'établissant à 9 944 euros/m² au 1er septembre. Cela engendre des réactions mitigées parmi les acteurs du marché immobilier.
“Les prix affichés par les vendeurs sont toujours orientés à la hausse (+0,7% en juillet)”, selon les experts du baromètre des prix immobiliers LPI.
Quand le littoral français résiste aux baisses
Dans ce tableau plutôt morose, certaines régions résistent encore et toujours à l'envahisseur de la baisse des prix. Il s'agit notamment des zones littorales comme la Côte d'Azur ou la Loire Atlantique. Les personnes âgées, moins dépendantes des prêts, et les acheteurs étrangers, moins touchés par les problématiques de crédit, contribuent à cette stabilité.
La vraie baisse globale des prix n'interviendra que lorsque la baisse des ventes sera plus forte et générale.
Les villes de province, des marchés à deux vitesses
En province, la situation est contrastée. Si 70% des villes voient leurs prix augmenter, avec une progression d'au moins 8% dans 25% des villes, d'autres voient leurs prix baisser de façon significative. C'est le cas de Bordeaux, mais aussi de Lyon, Nantes ou Tours. Dans ces villes, les taux de crédit élevés pèsent lourdement sur le marché, avec des conséquences parfois dramatiques pour les vendeurs.
“Durant les trois derniers mois, la baisse des ventes s'est amplifiée, faisant de ce mois de juillet le plus mauvais de ces 20 dernières années”, commente Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI.
Comparez les crédits immobiliers
Les écarts de prix : le grand écart entre Paris et Carcassonne
Alors que le mètre carré dans la capitale frôle toujours les 10 000 euros, à Carcassonne, la réalité est toute autre. En effet, le mètre carré y est 8 fois moins cher, d'après les données du baromètre LPI. Une véritable France à deux vitesses semble se dessiner, où chaque région trace son propre destin immobilier.
Les différences paraissent encore plus prononcées à l'examen des rythmes d'évolution des prix, dessinant une France à plusieurs vitesses.
Si Bordeaux est la ville où le marché immobilier subit actuellement la plus grande correction, ce phénomène reflète plus largement des évolutions contrastées selon les régions de France. La flambée du coût du crédit immobilier, les écarts de prix entre les villes et la résistance des zones littorales créent un paysage immobilier complexe et imprévisible.
Liste des tags associés à l'article : Bordeaux, Immobilier, Century 21, Meilleurs Agents, Prix au m², Crédit immobilier, LPI, Villes de France, Côte d'Azur, Loire Atlantique, Paris, Carcassonne, Marché immobilier, Vendeurs, Acheteurs, Zone littorale
