Immobilier : vivre dans ces stations balnéaires coûte plus cher que Paris

L' côtier fait toujours rêver, mais le rêve a un prix, et il dépasse désormais celui de la capitale française.

C'est une inversion de tendance marquée : certaines stations balnéaires de l'hexagone ont désormais des prix immobiliers supérieurs à ceux de . Une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), relayée par Les Échos, démontre qu'après plusieurs années d'ascension, les prix dans ces localités littorales n'ont pas suivi le “redoux” observé à l'échelle nationale.

Prix explosifs dans certaines communes balnéaires

Malgré une tendance générale à la baisse dans les stations balnéaires, cinq communes affichent des prix au mètre carré supérieurs à ceux de la capitale, dont une où ils explosent littéralement. Cette démarcation s'explique en partie par le nombre réduit de biens disponibles à la vente et l'arrivée continue de retraités, qui n'hésitent pas à investir sans recourir à l'emprunt.

Commune Prix moyen au mètre carré
Saint-Jean-Cap-Ferrat 17,407 €
Ramatuelle 15,590 €
Saint-Tropez 14,673 €
Lège-Cap-Ferret 12,927 €
Eze 10,053 €
Paris 10,462 €

Ce tableau met clairement en évidence l' des prix dans ces communes littorales par rapport à la capitale française.

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Disparités selon les régions et types de communes

Il est notable que dix communes au total surpassent le coût moyen au mètre carré de la capitale. En dehors des stations balnéaires, certaines villes de montagne comme Val-D'isère (Savoie), Courchevel (Savoie), Les Allues (Savoie), ainsi que Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et Megève (Haute-Savoie) surpassent les 10.400 € le mètre carré.

Selon les régions, les variations sont significatives : une légère hausse en Provence-Alpes-Côte d'Azur et en Nouvelle Aquitaine, tandis que les Hauts-de-France (+1,4%), l'Occitanie (+1,8%) et surtout la Corse (+4,6%) affichent des augmentations plus nettes.

Un réservoir d'acheteurs constant

Le marché de l'immobilier en bord de mer est principalement un marché de résidences secondaires alimenté par une clientèle d'inactifs. La génération des baby boomers, arrivant progressivement à la , maintient le réservoir d'acheteurs. Ce phénomène, associé aux conséquences de la pandémie de Covid-19 et à l'émergence d'une volonté de vivre plus au “vert”, contribue à l'envolée des prix.

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Le marché immobilier du Littoral Atlantique : une exception

Malgré l'érosion côtière, les menaces de submersion marine, et même la montée des taux d'intérêt, le marché du littoral atlantique continue d'attirer les acquéreurs. La station balnéaire de Lège-Cap-Ferret, par exemple, présente un prix au mètre carré flirtant avec les 13.000 euros, soit bien au-dessus des 10.462 euros observés à Paris.

Il est clair que le rêve d'une vie en bord de mer est devenu un luxe. Les stations balnéaires, autrefois lieux de détente et de vacances, sont maintenant le terrain d'un marché immobilier de plus en plus exclusif.

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Denis Chatelin : expert financier

Je suis expert en économie, finance et investissement, passionné par l’analyse des marchés financiers et l’optimisation des investissements. En tant que pigiste, j’aime partager mes connaissances et mes conseils pour aider les lecteurs à prendre des décisions éclairées en matière d’investissement et de finances personnelles. Mon objectif est de rendre l’information financière accessible à tous et d’aider les gens à atteindre leurs objectifs financiers à long terme.